Les opérateurs sont t’ils prêts à relever le défi du très haut débit pour tous ?

Les opérateurs s’affirment prêts à relever le défi du plan France très haut débit, mais réclament une bienveillance fiscale à la hauteur de leurs investissements.

Le cout des licences, dans le viseur des opérateurs !

Les griefs de la Fédération à l’égard de l’État et de l’Arcep, le gendarme des télécoms sont les suivants :

Coût des licences pour l’utilisation des fréquences de la téléphonie mobile est jugée trop onéreuse par les opérateurs.

Complexités administratives pour le déploiement des réseaux.

Et surtout une fiscalité jugée disproportionnée au regard des investissements consentis.

Deux études commandées par la Fédération pointent la belle position acquise par la France sur le podium de l’internet européen et la baisse de rentabilité des opérateurs. Un chiffre résume la première : 94 % des foyers français bénéficiaient au moins du haut débit fixe et de la 4G mobile à la fin de l’année dernière, selon le cabinet Idate. Et plus d’un quart étaient couverts par la fibre – loin devant le Royaume-Uni (7 %) ou l’Allemagne (2 %), mais loin derrière l’Espagne (98 %).

Pour continuer d’investir les opérateurs réclament un geste fiscal

Les chiffres plutôt encouragements concernant la couverture du territoire français sont la résultante des efforts consentis par les opérateurs, souligne une seconde étude.

Hors achat de fréquences, ces derniers ont réinvesti l’an dernier quasiment un tiers de leurs revenus. Soit 8,9 milliards d’euros, dont 6,2 pour le fixe.

Et faute de pouvoir remonter leurs tarifs, les opérateurs suggèrent un allégement de leur feuille d’impôt. Certains réclament même une « fiscalité incitative ».