Paris : Tako, une nouvelle appli pour les taxis
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23 mai 2019Face à l’activité grandissante des chauffeurs de taxis clandestins, les Boers – la brigade parisienne en charge de lutter contre ce phénomène – intensifient leurs déploiements.
“Flair policier”
Un taxi ? Un VTC ? Pour accéder à ces services à la sortie des gares et aéroports parisiens, il faudra d’abord passer à travers le banc de chauffeurs de taxis clandestins. Cette activité illégale a explosé au cours des cinq dernières années. Depuis le début de l’année 2018, “207 délits d’exercice illégal de l’activité de taxi ont été relevés enregistrant une hausse remarquable de 105%”, précise la préfecture de police de Paris. Ces “racoleurs” dans le jargon des Boers, la brigade de police spécialisée ciblent les touristes, principalement étrangers, et leur font payer le prix fort pour rejoindre la capitale. “Certains taxis clandestins proposent des sommes astronomiques pouvant aller jusqu’à 300 euros”, raconte Alix Franville, commissaire de police et chef de la division régionale de sécurité routière.
Pour lutter contre ces courses clandestines, les Boers ont récemment revu leurs méthodes. Depuis le mois de janvier, ils sont 90 agents à être déployés quotidiennement aux abords des gares parisiennes, des aéroports de Roissy et d’Orly et même des boîtes de nuit et sites touristiques. C’est ce nouveau déploiement qui a permis à la préfecture de police de constater une telle hausse de l’activité des taxis clandestins. “Cela montre que les Boers sont plus efficaces et qu’ils parviennent à interpeller plus de racoleurs”, détaille Alix Franville.
Mais comment les reconnaître ? “C’est le flair policier”, ironise le commissaire avant de développer: “Dans les aéroports, les racoleurs s’installent dans un terminal, entre la sortie et les vraies stations de taxis, et alpaguent les touristes.” Quand un racoleur parvient à entraîner un vacancier dans son véhicule, c’est alors que les Boers interviennent, le prenant en flagrant délit d’exercice illégale de l’activité de taxi.
Les racoleurs risquent jusqu’à un an de prison et 15.000 euros d’amende. Mais la sanction la plus lourde est supportée par les taxis “officiels”, assure Nordine Dahmane, secrétaire général de FO-UNCP Taxi. “Les taxis clandestins ont une influence néfaste sur l’image de notre profession puisque les touristes ne distinguent pas les chauffeurs officiels des clandestins”, explique-t-il. Indignés, les syndicats de taxis se sont mobilisés entre 2014 et 2016 pour lancer l’opération “taxi information”. “Il s’agissait d’orienter les touristes à la sortie des terminaux vers les stations de taxis afin qu’ils ne tombent pas dans le piège des racoleurs”, expose Nordine Dahmane.
Opération conjointe
La préfecture de police et les syndicats de taxis doivent se réunir afin de mettre en place une nouvelle opération d’information et d’orientation des touristes à la sortie des gares et aéroports parisiens.
La capitale n’est toutefois pas l’unique aire de jeux des taxis clandestins. Début septembre, le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné trois hommes pour l’exercice illégal de l’activité de VTC. L’un d’entre eux a écopé de quatre mois de prison ferme.
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